Il y a tout juste un an, je déposais une proposition de loi visant à expérimenter le procédé d’humusation. Alternative à la crémation ou à l’inhumation, seules options possibles suite à un décès, l’humusation est apparue comme une nouvelle méthode funéraire répondant à une demande sociétale de préservation de notre environnement. En matière de choix funéraires, il est essentiel que chacun et chacune puisse être respecté dans ses convictions.
C’est pourquoi j'ai entamé un cycle de rencontres avec tous les acteurs du secteur depuis un an : opérateurs funéraires, associations, collectivités, société civile, étudiants, syndicats ou encore entreprises spécialisées. Ces échanges ouverts et francs ont permis à chacun d’exposer sa vision des enjeux funéraires, de partager des avis et des divergences et d’ouvrir sur de nouvelles propositions. Il en ressort une nécessité de faire évoluer la législation du funéraire, en lien avec tous les acteurs, et Madame la députée se félicite de l’ouverture du débat dans la société.
L’année 2024 s’ouvre sur de nouvelles perspectives, avec une poursuite des rencontres, des restitutions de travaux, des projets de conférences par la Métropole de Grenoble, ou encore des analyses d’expérimentation sur les animaux.
Je m'engage à rester mobilisée auprès de l’exécutif pour porter le sujet et répondre aux aspirations sociétales tout en garantissant le respect et la dignité des défunts.