Urgence climatique

environnementLe vendredi 10 juillet 2020

J’ai interrogé la nouvelle ministre de l’écologie sur les conclusions du deuxième rapport annuel « Neutralité carbone » du Haut conseil pour le climat, du 8 juillet 2020.

Alors que 2019 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée en Europe, le réchauffement climatique, consécutifs aux activités humaines continue de s’aggraver, inéluctablement.

« Si une seule recommandation devait être conservée de ce rapport, elle serait de bannir tout soutien aux secteurs carbonés du plan de reprise et de l’orienter le plus possible sur des mesures efficaces pour la baisse des émissions de gaz à effets de serre. ».

Le rapport conclu également que les actions climatiques de la France ne sont pas à la hauteur des enjeux, ni des objectifs qu’elle s’est donnés. « Dans ce cadre, l’enjeu n’est pas d’intégrer le climat au cadre du plan de reprise, mais d’insérer le plan de reprise dans les limites du climat. », et notamment par le biais d’un pilotage interministériel.

Il nous faut améliorer la « redevabilité de l’État notamment à travers l’évaluation objective et le renforcement de ses politiques publiques. ».

L’urgence climatique est de plus en plus prégnante, notre quotidien est de plus en plus impacté : pollution de l’air, de l’eau, de la nourriture, des terres, des mers et océans, pollutions sonores, etc… Pas une parcelle de la planète n’est épargnée.

Je lui donc demandé qu’elle était la position du Gouvernement sur ces recommandations.