J’ai saisi la ministre de la santé sur les difficultés rencontrées récemment concernant les machines servant à collecter les dons de plasma. Il s’agit des machines de la société américaine Haemonetics.
La moitié des appareils est actuellement inutilisable en raison de particules noires retrouvées dans le plasma collecté, sur décision de l’Agence de sécurité du médicament (ANSM). Il semblerait que les joints qui isolent le plasma du sang soit défectueux.
Si la sécurité des donneurs et receveurs n’est, à priori, pas remise en cause, dès février 2017 l’ANSM et l’Établissement français du sang (EFS) avaient déjà été alertés ; l’ANSM avait alors jugé que les risques étaient faibles. Mais les incidents sont devenus de plus en plus nombreux.
Aujourd’hui la moitié de machines sont à l’arrêt et les stocks de plasma sont tendus.
Le plasma permet de fabriquer de nombreux médicaments dérivés du sang et est également utilisé pour certaines transfusions.
Face à la difficulté d’obtenir des dons de plasma, qui sont de façon générale difficiles à encourager et les risques pour les malades qui en ont besoin, elle lui demande ce que compte faire le Gouvernement pour éviter ce type d’incidents et sécuriser les filières de dons.