Projet de Loi Santé

santéLe mardi 26 mars 2019

Le projet de loi relatif à l’organisation et la transformation de notre système de santé ; a été adopté le 26 mars en première lecture à l’Assemblée nationale.

Ce projet de loi vise notamment :

  • à mettre en place une meilleure sélection des étudiants en santé, une augmentation de leur nombre, une meilleure formation et une certification des compétences des médecins tout au long de leur carrière ;
  • à organiser l'exercice collectif et coordonné des professionnels de santé, une remise en cause du paiement à l’acte avec une prise en charge et un financement des communautés professionnelles et des parcours de soins ;
  • la labellisation d’hôpitaux de proximité, lieu de rencontre, passerelle entre la médecine libérale et la médecine hospitalière et une mixité d’exercice, un décloisonnement public/privé ;
  • à poursuivre la mise en place d’outils numériques de télémédecine, au service de la relation humaine soignant-patient ;
  • une meilleure utilisation des données de santé au service de l’épidémiologie, de la prévention, du diagnostic, de la recherche et bientôt d’une médecine prédictive.

Ce projet de loi propose une réforme structurelle d’envergure face aux des défis que doit relever notre système de santé : vieillissement de la population, augmentation des maladies chroniques, révolution technologique.

La désertification médicale est l’une des principales préoccupations des Français. Nous l’avons constatée, à nouveau, dans le cadre du Grand débat national. En réformant les études médicales, le numerus clausus, en incitant l’installation des jeunes médecins dans les zones désertifiées, le texte apporte des réponses concrètes de court comme de long terme.

Avec mes collègues du MoDem nous sommes heureux d’avoir été entendus par l’adoption de plusieurs de nos amendements :

  • Une plus grande implication des élus locaux et des usagers dans l’élaboration des politiques de santé sur le territoire ;
  • La possibilité pour les professionnels paramédicaux, comme les kinésithérapeutes, de cumuler une activité libérale et une activité hospitalière ;
  • L’ouverture automatique dès le plus jeune âge, avec accord des parents, de l’espace numérique de santé et du dossier médical partagé, permettant de donner une vraie dynamique en termes de données numériques de santé pour la prévention.

Si la question de la prévention est peu abordée dans ce texte, la création du groupe d'études "prévention en santé" permettra de bâtir un constat et de proposer des solutions fortes et ambitieuses.