Pour une école de la confiance

Le mardi 25 juin 2019

Avec mes collègues du MoDem nous saluons la conclusion positive de la Commission mixte paritaire (CMP) réunie le 13 juin au Sénat pour examiner le projet de loi « Pour une école de la confiance ».

Les députés et les sénateurs ont pu aboutir à un texte d’équilibre qui conserve le cœur de la réforme, tout en écartant les nombreux sujets annexes qui s’étaient ajoutés au fil des discussions et contre lesquels le groupe Mouvement démocrate et apparentés s’était élevé, mais aussi en levant différents points de blocage, sur la question des directeurs d’école en cas de fusion d’établissements scolaires ou celle du devenir des jardins d’enfants, qui bénéficieront d’un délai supplémentaire pour se transformer en crèche ou en école maternelle.

Ainsi, la scolarisation obligatoire dès l’âge de trois ans pourra entrer en vigueur dès la rentrée 2019. Cette mesure constitue une avancée importante dans la lutte contre les inégalités tant nous savons combien elles se creusent dès le plus jeune âge. L’école de la République doit donner les mêmes chances à tous ses élèves.

Grâce à l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire, les élèves seront plus tôt formés aux apprentissages fondamentaux et pourront par ailleurs mieux s’intégrer dans leur environnement social.

Cette loi va dans le bon sens et se concentre sur le fait que chaque enfant sache lire, écrire et compter correctement avant l’entrée en sixième pour lui assurer toutes les chances de réussite.

Elle permettra aussi des progrès dans la formation des professeurs, l’évaluation et l’amélioration du système scolaire ainsi que sur le plan de la lutte contre le harcèlement scolaire.

Cette école doit aussi être plus inclusive grâce au renforcement du travail en commun de l’équipe pédagogique, à la création de pôles inclusifs d’accompagnement ou encore à la multiplication des contrats d’Accompagnants d’enfants en situation de handicap (AESH).

Nous nous félicitons de ces avancées et resterons attentif sur les sujets qui doivent faire l’objet d’un traitement spécial, comme l’attention aux communes et écoles rurales, leur accompagnement pédagogique et financier.