J’ai interpellé le secrétaire d’État chargé des transports, sur le secteur des services de transports scolaires.
La profession s’inquiète que l’activité soit sous tension depuis plusieurs années et plus particulièrement, au niveau des postes de conducteurs.
Déjà en septembre 2018, de nombreux services scolaires et lignes régulières n’avaient pu être assurés, cette situation s’est aggravée lors de la rentrée 2019.
Les engagements du ministère, d’abaisser à 18 ans le permis D et l’inscription dans la loi Mobilités d’un système de conduite accompagnée à partir de l’âge de 16 ans pour les poids lourds, sont de véritables avancées, mais ils ne régleront pas les problèmes actuels.
Les professionnels travaillent sur les formules d’indexation des marchés publics de transport de voyageurs sur les évolutions conventionnelles des salaires et non sur l’index « transport global », pour rendre l’emploi plus attractif par la revalorisation qui en résultera.
Ils souhaitent également faire évoluer la législation relative à la clause de dédit formation et à l’indemnisation des demandeurs d’emploi, pour éviter que ces derniers ne quittent l’entreprise qui a procédé à la formation ou se réinscrivent auprès de Pôle Emploi, une fois le titre professionnel obtenu.
Je lui ai demandé quelle était la position du Gouvernement dans ce dossier.