Comme s’y était engagé le Président de la République pendant la campagne présidentielle, l’injustice du traitement réservé aux militaires français présents en Algérie après la fin de la guerre, a été réparée.
En effet, des milliers de jeunes Français y avaient été déployés entre les mois de juillet 1962 et de juillet 1964 à la suite des accords d’Évian, et ils n’ont jamais pu bénéficier de la carte du combattant et des avantages y afférant.
C’est pourquoi le Premier ministre a décidé de leur attribuer la carte du combattant dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019, à l’issue d’une concertation menée par Geneviève Darrieussecq – Secrétaire d’État auprès de Florence Parly, Ministre des Armées – avec les associations d’anciens combattants.
Je me réjouis de cette décision qui était attendue depuis de nombreuses années par les associations.
Elle traduit la volonté et la reconnaissance de la Nation pour les anciens combattants présents en Algérie et plus largement, le respect que nous devons à tous ceux qui portent et ont porté les armes au service de notre pays.