Nanoparticules dans l’alimentation

Le vendredi 20 avril 2018

J'ai interrogé la ministre de la santé sur la présence de nanoparticules dans les produits alimentaires. A chaque enquête du magasine 60 millions de consommateurs sur le sujet, les résultats sont inquiétants.

 

Il s’agit de substances (oxyde de fer, silicium, dioxyde de titane, additifs, nanotextures, ingrédients nanoencapsulés, etc.) dont les plus petites particules ont un diamètre inférieur à 100 nanomètres (nm), soit un dix-millionième de mètre. Lors d’une dernière recherche, des analyses sur dix-huit produits sucrés ont été faites (bonbons, gâteaux, desserts glacés) sur la présence de dioxyde de titane (le colorant E171) sous forme nanoparticulaire.

 

100 % des produits se sont révélés positifs, alors qu’il s’agit de produits dont le cœur de cible sont les enfants.

 

Sur la quinzaine d’entreprises agroalimentaires contactées sur leur usage en la matière, près de la moitié ont répondu et toutes affirment ne pas utiliser de nanomatériaux. Y compris les entreprises dont les produits ont été testés.

 

Si de fortes des suspicions existent sur la dangerosité des nanoparticules sur la santé, les études actuelles ne permettent pas encore de le confirmer à 100 %. Même si l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a déjà rendu un avis inquiétant sur le dioxyde de titane, suite à une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) publiée en janvier 2017.

 

C’est pourquoi je lui ai demandé ce que le Gouvernement comptait mettre en œuvre pour assurer la sécurité des consommateurs.