Mieux contrôler la vente de cigarettes électroniques

santéLe mercredi 02 novembre 2022

Par une question écrite, j'ai alerté le ministre de la Santé sur le sujet des cigarettes électroniques Puff.


Dans le contexte du « mois sans tabac », le ministère lance chaque année une vaste campagne de communication pour inciter les citoyens à diminuer voire arrêter la cigarette. Malheureusement, avec l’apparition des cigarettes électroniques au goût agréable et colorées que sont les Puffs, de nombreux jeunes se mettent à fumer. Particulièrement ciblée par cette industrie, une partie de ces jeunes est ainsi incitée à commencer par la Puff, les entrainant dans un cercle vicieux de la dépendance et l’addiction au tabac. En effet, la nicotine, présente à hauteur de presque 2%, ainsi que le goût du tabac, sont totalement couverts par les fruits rouges, la guimauve, ou d’autres goûts fruités et sucrés.


Alors même que la vente de cigarette et de cigarette électronique est interdite aux mineurs, l’âge de nombre de nos jeunes n’est pas vérifié lors d’un achat de Puff chez les buralistes. De même, la publicité pour le vapotage étant interdite, les réseaux sociaux servent souvent de vecteur important pour promouvoir ces produits, notamment par des influenceurs et influenceuses sur Tik tok ou Instagram.


Par ailleurs, il apparait que la Puff est aussi néfaste pour l’environnement, du fait que sa composition en plastique et sa batterie en lithium.


Face à ces incitations et aux dangers que cela représente pour nos jeunes, j'ai interrogé le ministre sur les modalités de contrôle mises en place pour répondre à cet enjeu de santé publique et écologique.