J’avais saisi la ministre des solidarités et de la santé sur la lutte contre la maladie de Lyme. La Borréliose de Lyme est une maladie transmise par la bactérie Borrelia après une piqûre de tique infestée.
Le diagnostic médical de la maladie de Lyme est assez difficile à effectuer puisque ses symptômes sont souvent confondus avec d'autres affections.
Elle peut toucher plusieurs organes, la peau, mais aussi les articulations et le système nerveux.
Pour lutter efficacement contre cette maladie il faut un traitement antibiotique pris le plus rapidement possible. Ce qui est malheureusement rarement le cas.
Un plan de lutte a été mis en place en septembre 2016, mais la maladie ne cesse de progresser.
Face à cet enjeu de santé publique, tant au niveau de la prévention, du diagnostic et du traitement, j'avais demandé à la ministre ce que le Gouvernement comptait concrètement mettre en œuvre en ce sens.
Dans sa réponse, la ministre rappelle son engagement dans la pleine reconnaissance de la maladie de Lyme et pour une prise en charge efficace des patients.
Depuis janvier 2017, un plan de lutte a été mis en place avec pour objectifs de renforcer la prévention, d'améliorer et d'uniformiser la prise en charge des patients et de soutenir les études.
En lien avec l'agence nationale de santé publique, de nombreuses actions de prévention ont été menées cet été.
En outre, la direction générale de la santé a saisi la Haute autorité de santé (HAS) afin d'optimiser et d'harmoniser la prise en charge et le suivi de la maladie sur l'ensemble du territoire.