J’ai interpellé le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur les travaux du Conseil européen agricole, qui pourrait envisager un assouplissement des normes de l'agriculture biologique et autoriser la présence de pesticides dans les produits estampillés du label européen « bio ».
La France a la chance d'avoir une qualité exceptionnelle de sa filière bio ; il serait préjudiciable aux producteurs, distributeurs et consommateurs qu'elle puisse être « dégradée » par de nouvelles normes européennes plus « laxistes ».
Cela irait à l'encontre des efforts fait depuis plusieurs années par le monde agricole, pour une agriculture durable et responsable, plus respectueuse de la santé des agriculteurs et des consommateurs, plus respectueuse de la nature.
Les contrôles de qualité et de conformité se doivent également de rester récurrents pour être efficients.
Dans sa réponse le ministre m’a assuré que les travaux menés au niveau européen contribuent bien à préserver le niveau d'exigence et la rigueur d'application de la réglementation encadrant la production biologique qui s'impose à tout opérateur européen.