Maintien de l’École Nationale de l’Aviation Civile de Grenoble

vie localeLe dimanche 06 mai 2018

Alertée sur la possible fermeture de l’École Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) de Grenoble, j’avais saisi à plusieurs reprises, avec mes collègues députés de l’Isère, les ministres en charge de ce dossier, Nicolas Hulot et Elisabeth Borne.

Dans l’optique d’agrandir son domaine d’enseignement, elle a fusionné en 2011 avec le Service d’Exploitation de la Formation Aéronautique (SEFA), école d’État de pilotage, service de la DGAC. C’est ainsi que le centre de Grenoble, situé à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs en Isère, a intégré l’ENAC. Ce centre bénéficie et participe à l’action et la renommée de l’école à travers le monde.

Les multiples sites de l’école permettent aujourd’hui d’envisager une diffusion du savoir et de l’enseignement de l’ENAC à travers notre territoire. Le Centre de Grenoble est au cœur d’une zone géographique fortement liée au trafic aérien :  Marseille, Nice, Grenoble, Lyon, Genève, Bâle. Sa capacité d’hébergement, de restauration, son cadre, la proximité immédiate de l’aéroport de Grenoble-Alpes-Isère, sont autant de points forts dans l’étude d’un projet en accord avec les besoins stratégiques de l’aviation commerciale.

Afin de permettre au centre ENAC de Grenoble de perdurer, le Département de l’Isère est prêt à investir de façon significative et à court terme dans la modernisation des installations.

Un partenariat avec la SEAGI filiale du groupe VINCI Airports est en voie de concrétisation au travers de la création d’un module de formation de formateurs à la conduite des engins de piste.

Un partenariat avec la mairie de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs pour un soutien de l’activité de piste est également en bonne voie.

Le Centre ENAC représente environ 45 % de l’activité de l’aéroport qui est le 3ème aéroport d’Auvergne-Rhône-Alpes. La perte de tous les mouvements qu’effectue l’ENAC serait également fort préjudiciable pour l’aéroport et par conséquence, pour toutes les activités en lien direct avec ce dernier (ski l’hiver, tourisme d’été…).

Il nous a été confirmé que l’école serait bien maintenue. Je me réjouis de cette décision de bon sens. Sa fermeture aurait été incompatible avec le contexte actuel de forte croissance du trafic aérien mondial et européen, et de nouvelles demandes de pilotes qui en découlent.