Comme chaque année depuis mon élection, je vous adresse une lettre sur mon travail de Députée. Pour ce troisième numéro, en raison de la crise sanitaire que nous traversons, elle sera consacrée entièrement au Covid-19.
Le confinement et la mise en quarantaine de notre quotidien sont venus nous rappeler l’équilibre fragile de l’existence, de la nature, de notre planète qui porte le poids de nos inconséquences. La rapidité avec laquelle la nature a repris l’espace que nous avons laissé libre, nous interroge plus que jamais sur l’impact des activités humaines.
Allons-nous reprendre nos activités comme si rien ne s’était passé ? Réparer notre système ? Ou en chercher un meilleur ? Réfléchir à ce que le monde pourrait être, si nous-mêmes n’avons pas été transformés par cette épidémie, serait vain.
Je crois que les inquiétudes sont d’autant plus fortes, que les situations personnelles sont fragiles. Nous sommes certainement arrivés au bout d’un modèle et nous devons ensemble, en tirant les enseignements de cette crise, réfléchir à un nouveau système, où les décisions sont prises au plus près des réalités et en lien avec les habitants.
C’est l’infiniment petit qui a fait trébucher le monde entier. C’est, à mon sens, le plus important : dès aujourd’hui engager chaque action en prenant en compte son effet sur notre environnement, individuellement et collectivement.
Je crois qu’il est temps, avec enthousiasme, avec élan, de nous questionner sur nos modes de vie.
La question des capacités de production de nos industries s’est aussi posée. Nous sommes devenus dépendants. Il nous faudra réinventer notre tissu industriel.
Mon rôle de parlementaire sera de rester à votre écoute et de continuer mon travail en concertation avec vos attentes et vos besoins.
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