Parrainages : ma question au Premier ministre

electionsLe mercredi 23 février 2022

Ce mardi 22 février, dans le cadre des Questions au Gouvernement, j’ai interrogé le Premier ministre Jean Castex au sujet de la procédure de parrainage des candidats à l’élection présidentielle.

Dans les prochaines semaines, les Français examineront les positions et les propositions de chaque candidat à l’élection présidentielle et pourront exprimer leur avis en se rendant aux urnes. Les candidats doivent recueillir 500 parrainages pour se présenter. Or, à ce jour, un certain nombre d’entre eux n’ont pas atteint ce seuil. Aussi, seuls 10 000 des 42 000 élus habilités à donner leur parrainage l’ont fait.

Imaginons un seul instant qu’un ou plusieurs des trois candidats qui sont crédités aujourd’hui de scores importants dans les enquêtes d’opinion, plus de 10 % des intentions de vote, et qui n’ont pas encore leurs signatures, ne puissent se présenter devant les électeurs. Plusieurs millions de Français se sentiraient alors floués.

La « banque de parrainages » (notredemocratie.fr) proposée par un collectif d’élus et François Bayrou permettrait la mise à disposition, libre et consentie, de parrainages aux candidats représentatifs ne parvenant pas à les réunir.

Dans sa réponse, le Premier ministre s'est engagé à réunir l'ensemble des associations d'élus locaux, le président de l'Assemblée nationale et du Sénat, le jeudi 24 février pour évoquer cette situation pour les prochaines élections.

Dans la continuité de cette proposition, il me semble nécessaire de reposer, après cette élection, la question de la sélection des candidats au nom de la juste représentation de toutes les sensibilités politiques dans notre vie démocratique.

Tout au long de ces cinq dernières années, le groupe Modem a fait de nombreuses propositions pour rénover nos institutions, dont le scrutin proportionnel aux législatives et la banque de la démocratie.

Avec l’ensemble des membres du Groupe MoDem et Démocrates apparentés, je souhaite que les campagnes électorales à venir permettent de faire progresser ces débats.