J’ai saisi le ministre de la santé sur le taux de recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
En effet, Le 24 septembre dernier, la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) a publié une étude qui montre qu’en 2019, le nombre d’IVG a atteint son plus haut niveau depuis 30 ans (232 200 IVG).
Les femmes de 20 à 29 ans sont les plus concernées par l’IVG, mais l’augmentation est plus notable chez les femmes trentenaires depuis les années 2010. La hausse est la plus marquée chez les 30-34 ans.
À l’inverse, sur la même période, le taux de recours diminue chez les femmes de moins de 20 ans.
Les taux de recours varient du simple au triple selon les régions.
Et ce sont les femmes aux revenus les plus faibles qui ont plus souvent recours à l’IVG.
Ces chiffres révèlent des inégalités d'accès aux soins et à l'information.
Je lui ai donc demandé ce que le gouvernement comptait mettre en œuvre afin d’améliorer la situation de ces femmes.