La proposition de loi interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne, a été définitivement adoptée, le 25 janvier dernier. Avec mes collègues Démocrates nous avons soutenu ce texte.
L’expression « thérapie de conversion », née aux États Unis dans les années 1950, renvoie à un ensemble de pratiques prétendant modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. Ces pratiques visent à imposer l'hétérosexualité aux personnes LGBT+. Généralement à destination d’un public jeune, ces pratiques ont des effets dramatiques et durables sur la santé physique et mentale des personnes qui les subissent : dépression, isolement, suicide.
Elles se basent sur le postulat que l’homosexualité et la transidentité sont des maladies qu’il conviendrait de guérir, or, il n’y a rien à guérir !
Je me réjouis de cette adoption, qui vient interdire des pratiques inacceptables, désormais, enfin, illégales.
Le texte crée un nouveau délit dans le Code pénal, punissant ces pratiques d'au moins deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.