La Première ministre a tenu une conférence de presse sur la situation énergétique le 14 septembre dernier.
L’arrêt quasi-total des livraisons de gaz russe et les travaux de maintenance sur de nombreux réacteurs nucléaires français provoquent une situation énergétique exceptionnelle. Le Gouvernement agit pour assurer nos approvisionnements en gaz et électricité cet hiver.
- Nos stocks de gaz sont remplis à 95%,
- Nos capacités d'importation augmentées et diversifiées.
Le mécanisme du bouclier tarifaire pour tous les ménages est prolongé pour 2023. Il a permis jusqu’à maintenant de contenir la hausse des prix de l’électricité à 4% au lieu du double ou du triple. Pour 2023, les hausses de prix à ne dépasseront pas 15% pour le gaz en janvier 2023 et 15% pour l’électricité en février 2023 au lieu de 120%. L’écart ne sera pas reporté sur les factures des consommateurs en 2024 ou plus tard mais sera pris en charge par l’État.
A titre d’exemple : Avec le bouclier les factures augmenteront de 25€ par mois pour les ménages qui se chauffent au gaz. Sans le bouclier elles auraient augmenté de 200€ par mois.
Pour ceux qui ne se chauffent ni au gaz ni à l'électricité, une enveloppe de 230 millions d'euros a été votée. Des chèques énergie exceptionnels seront versés d’ici la fin de l’année pour les 12 millions de foyers les plus modestes de 100 ou 200€ selon le revenu.
La France est le pays qui a le mieux protégé les ménages en Europe et ces mesures ont un coût. Nous resterons vigilants quant à l’état de nos finances publiques.