Alertée sur les dangers de la présence de substances perfluoroalkylées (PFAS) dans les aliments, j’ai saisi le ministre de la santé.
Perturbateurs endocriniens particulièrement dangereux, il s’agit de substances artificielles fabriquées et utilisées dans les secteurs industriels (textile, produits ménagers, lutte contre le feu, industrie automobile, transformation des aliments, construction, électronique).
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a établi un nouveau seuil de sécurité : une dose hebdomadaire tolérable (DHT) de groupe de 4,4 nanogrammes par kilogramme de poids corporel.
Leur exposition est extrêmement néfaste pour la santé, " notamment via les aliments, dans l'eau potable, le poisson, les fruits, les œufs ou les produits transformés à base d’œuf.".
"Les enfants sont les plus exposés, et l'exposition pendant la grossesse et l'allaitement est le principal contributeur à l’apport en PFAS chez les nourrissons.".
" Les experts ont considéré que la diminution de la réponse du système immunitaire à la vaccination constituait l'effet le plus critique pour la santé humaine. ".
Face à ce problème de santé publique, je lui ai demandé dans quelle mesure ces recommandations seraient prises en compte par le gouvernement.