J’ai interrogé le ministre de l’Intérieur sur les conditions de vie des migrants à Calais, suite au déplacement de Claire Hédon, Défenseure des droits.
Elle déclarait, en effet, le 24 septembre dernier qu’elle réitérait « les constats déjà formulés par l’institution et son prédécesseur sur les atteintes aux droits fondamentaux les plus élémentaires dont sont victimes les exilés. ».
Elle « demande à ce que des solutions urgentes soient trouvées pour que cessent ces conditions de vie indignes et honteuses. ».
« La volonté d’invisibiliser les exilés à Calais conduit à ce que plus aucun abri ne soit toléré : les personnes – entre 1200 à 1500 selon plusieurs informations croisées - dont des femmes avec des enfants en bas âge, parfois des nourrissons, et des mineurs non accompagnés, dorment à même le sol, cachés sous des buissons, quelles que soient les conditions climatiques, parfois avec une couverture donnée par les associations. Les tentes sont peu nombreuses. Les exilés sont chassés de leurs lieux de campement tous les deux jours par les forces de l’ordre. Les évacuations constantes des terrains sur lesquels ils dorment ont pour objectif de les forcer à fuir. ».
Face à ces conditions de vie indignes et inacceptables j’ai demandé ce qui serait mis en œuvre par le gouvernement dans les meilleurs délais.