Le projet de loi de finances pour l’année 2023 prévoit de doter le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire d’un budget de près de 6,0 Md€, soit une augmentation de + 20 % par rapport à la loi de finances 2022. Ce budget a été construit pour prolonger et renforcer le soutien du ministère aux secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt. Il vise également à renforcer la prévention des risques sanitaires, tant dans le domaine végétal qu’animal ou encore dans celui de l’alimentation. Ce budget prévoit également des moyens d’intervention renforcés pour gérer les crises, notamment sanitaires comme celle de l’influenza aviaire. En parallèle, ce projet va aussi permettre d’inscrire pleinement l’enseignement technique agricole au cœur de l’action du Gouvernement. Les moyens nécessaires sont dédiés à l’enseignement supérieur agricole pour faire face aux défis auxquels il est confronté, et notamment la formation d’un plus grand nombre de vétérinaires pour faire face à des besoins importants.
Ces crédits sont complétés par ceux du plan de relance pour accompagner la sortie de la crise provoquée par l’épidémie de la Covid-19, en cohérence avec les priorités données par le Gouvernement à la transition écologique et à la modernisation de notre économie. Le montant total du plan de relance s’élève à 1,5 Md€, dont 250 M€ ouverts en PLF 2023, après 770 M€ ouverts en 2022.
À ces crédits budgétaires nationaux doivent être ajoutés les financements européens pour un total en 2023 de 9,4 Md€ (dont 9,1 Md€ pour les interventions du PSN), ainsi que l’ensemble des dispositifs sociaux et fiscaux, à hauteur de 8,5 Md€.
Les moyens globaux alloués au développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire atteignent ainsi plus de 23 Md€.
Le budget traduit l’action du ministère autour des 3 grands axes suivants :
- soutenir le revenu des agriculteurs et la transformation de l’agriculture vers l’agroécologie, y compris grâce aux contreparties nationales aux aides européennes de la PAC ;
- assurer la sécurité sanitaire de notre territoire et de nos aliments par le maintien d’un niveau élevé de surveillance, de prévention et de notre capacité à gérer efficacement les crises ;
- préparer l’avenir par l’innovation et la formation de nos jeunes, face au défi majeur du renouvellement des générations en agriculture et de l’adaptation au changement climatique.
Nous le voterons cet automne.