J’ai saisi le Ministre de l’Éducation nationale sur les disparités des conditions d’aménagement aux examens pour les élèves en situation de handicap, d’une académie à l’autre.
Des disparités existent également sur la liste des pièces à fournir. Plusieurs remontées ont été faites auprès de la Fédération ANAPEDYS car certaines académies ne laissent plus le choix aux candidats de l’utilisation de son ordinateur personnel ou de l’ordinateur du centre.
Or, selon le formulaire transitoire 2019/2020 (Éducation Nationale) « Demandes d’aménagements des épreuves du baccalauréat général et technologique », il est précisé dans la rubrique aides techniques « Utilisation d’un ordinateur ou d’une tablette (hors connexion) » :
« 4.1 : ordinateur ou tablette du candidat ;
4.2 : ordinateur fourni par le centre d’examen ;
4.3 : utilisation de logiciels spécifiques habituellement utilisés en classe. ».
L’utilisation de l’ordinateur personnel à l’examen pour les jeunes porteurs de troubles dys est préférable à celle de l’ordinateur du centre pour plusieurs raisons :
- les logiciels qu’ils utilisent en classe peuvent être longs à installer ;
- un logiciel installé dans la hâte peut présenter des dysfonctionnements lors de l’examen ;
- pour le logiciel Dragon, le transfert des voix peut être plus ou moins bien réalisé ce qui générera des problèmes au candidat si sa voix n'est pas reconnue ;
- les élèves ont l’habitude d'utiliser des raccourcis clavier spécifiques créés par leur ergothérapeute qu’ils ne retrouveront pas sur l’ordinateur du centre ;
- sans oublier le stress généré par la découverte d’un nouvel ordinateur le jour de l’examen.
Les associations souhaiteraient qu’il y ait « une circulaire commune à toutes les académies, non modifiable ni aménageable en région et dans une volonté d'inclusion de considérer les aides et les aménagements comme des droits et non des faveurs. ».
Pour que l’école inclusive soit une réalité du quotidien, je lui ai demandé quelle était la position du Gouvernement dans ce dossier.