J’ai interrogé la ministre de la santé sur l’information des femmes sur le rôle des sages-femmes.
Il est, en effet, encore assez méconnu dans son ensemble.
Elles peuvent prescrire la contraception aux jeunes filles et aux femmes, dépister des maladies (cancers du sein, de l’utérus, des ovaires, infections sexuellement transmissibles, …), faire de la prévention, pratiquer des interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses, faire le suivi gynécologique des femmes en bonne santé.
Cette méconnaissance est préjudiciable et prive certaines jeunes filles ou femmes de la possibilité d’un suivi de qualité, notamment dans les départements où le manque de gynécologues est un véritable problème (il peut y avoir moins de 10 praticiens pour 100 000 patientes dans certains départements).
Au regard des enjeux de santé publique liés à la qualité du suivi gynécologique des françaises, je lui ai demandé ce que le Gouvernement comptait mettre en œuvre afin de mieux communiquer sur le rôle des sages-femmes.