Alors qu’un projet de syndicat mixte de transports et d’aide à la mobilité est en chantier en Isère, incluant notamment le Pays Voironnais, et que la mobilité est un enjeu prioritaire pour les habitants de la région Auvergne Rhône-Alpes, le projet de loi orientation des mobilités a été adopté le 17 septembre dernier. Cette loi permettra d’améliorer concrètement la mobilité au quotidien de tous les Français et dans tous les territoires en corrélation avec les initiatives locales.
Les transports sont essentiels dans la vie quotidienne, leur bon fonctionnement est indispensable pour l’émancipation individuelle, le développement économique, la cohésion sociale et territoriale.
Mais cette politique est confrontée à 4 grands défis :
- le manque de solutions dans de nombreux territoires, qui entretient un sentiment d’assignation à résidence ;
- l’urgence environnementale et climatique, qui appelle à changer nos comportements ;
- les impasses d’une politique d’infrastructures tournée vers les grands projets et non financée depuis des décennies ;
- une révolution de l’innovation et des pratiques, qui constitue une formidable opportunité.
Cette nouvelle loi permettra :
- d’apporter partout des solutions pour sortir de la dépendance à la voiture individuelle ;
- d’accélérer le développement des nouvelles solutions de mobilités ;
- de réussir la transition écologique et
- de construire une programmation des infrastructures au service des transports du quotidien.
7 500 amendements ont été examinés sur ce texte ; 150 heures de débats à l’Assemblée nationale ; après un an de concertation ; ce texte est à la hauteur des enjeux. Avec mes collègues du MoDem nous avons fait adopter une quarantaine d’amendements sur des sujets aussi divers que le mix énergétique, la mise en accessibilité des transports, le renforcement de la sécurité dans les transports, la lutte contre la pollution sonore ou le développement du transport maritime.