Le 18 juillet dernier le journal Le Monde révélait l’existence d’une vidéo où Alexandre Benalla était l’auteur de violences envers des manifestants le 1er mai, en présence de CRS.
Aujourd'hui, il y a des faits avérés, graves et il y a des questions légitimes qui se posent.
C’est pourquoi la Commission des lois de l’Assemblée nationale, dont je suis membre, a été dotée des compétences d’une commission d’enquête « pour faire la lumière sur les événements survenus à l’occasion de la manifestation parisienne du 1er mai 2018 ». Il en est de même au Sénat, et les auditions se poursuivent.
Notre réponse doit être une réponse d'exemplarité et de transparence.
Tous les moyens ont été mis en œuvre pour que la vérité soit établie dans cette affaire : une commission d’enquête ouverte au Parlement, la justice s’est saisie du dossier et une inspection générale de la police nationale est en cours.
Avant de tirer toutes conclusions hâtives, il faut donc laisser faire la justice et laisser les différents travaux d'investigation se dérouler sereinement.
Si l’on souhaite que la justice travaille dans de bonnes conditions, que le Gouvernement, l’administration nous apportent des réponses, si nous voulons travailler correctement, il faut éviter les vaines polémiques et respecter les temps d’auditions, d’enquêtes et d’investigations.
Majorité comme opposition, nous avons besoin que les réponses soient claires et précises.
Il faut condamner fermement ces faits, mais également respecter nos institutions et leur fonctionnement.v