Visite d’embarquement avec les gendarmes de la compagnie de gendarmerie de Saint-Marcellin

violences intra-familialesLe vendredi 10 juillet 2020

Dans la continuité de mes échanges avec les gendarmes de la circonscription, ce vendredi 10 juillet je me suis rendue à la caserne de Saint-Marcellin, puis à Renage, pour visiter une salle « Mélanie ».

A la caserne de Saint-Marcellin

Avec Raphaël Mocellin, nouveau maire de la commune, nous avons évoqué avec le commandant Silvère Giop et ses équipes des sujets d’actualité qui les mobilisent au quotidien : systèmes de vidéo protection, violences faites aux biens, aux personnes et aux dépositaires de l’autorité de l’État, gradation de l’usage de la force, méthodes d’intervention et techniques d’enquête…

Je les ai assurés de mon soutien et resterai en contact régulier avec eux pour les accompagner sur les thématiques qu’ils jugeront utiles.


La salle « Mélanie » à Renage

Dans le cadre de la seconde partie de la visite d’embarquement, j’ai été accueillie au sein de la brigade de Renage, en compagnie de Monsieur Éric VAILLANT, procureur de la République à Grenoble, de Madame Amélie GIRERD, maire de Renage, et de mon suppléant, Maître Jean-Yves BALESTAS.

Les violences intrafamiliales, en forte augmentation à la fois au niveau départemental et national, font partie des enjeux sociétaux majeurs sur lesquels je travaille en lien avec les autres acteurs locaux et nationaux, pour protéger les victimes au mieux. Les salles « Mélanie », du nom de la première petite fille à en avoir bénéficié́,  sont donc des espaces essentiels pour la tenue d’auditions de mineurs victimes ou témoins de violences. Il en existe 6 en Isère, dont une au sein de l’unité de Renage.

Les échanges avec les forces de gendarmerie ont démontré l’importance de créer des conditions propices au recueil de la parole de l’enfant et le grand professionnalisme des enquêtrices et enquêteurs. Nous avons ainsi eu l’occasion de mieux comprendre les spécificités de leurs missions, tant sur le plan des relations avec les très jeunes enfants et les adolescents, que sur la partie administrative, qui a pour vocation d’établir et de fournir à la justice des preuves tangibles des faits grâce à la retranscription des entretiens.

La présence de tous les acteurs lors de cette rencontre et leur implication sur ce sujet témoigne de la mobilisation générale pour lutter contre les atteintes à l’intégrité des enfants, qu’elles soient physiques ou verbales.

En créant les salles « Mélanie », l’État a pris la mesure de l’augmentation et de la gravité des violences sur mineurs. Il est indispensable de mieux comprendre, pour mieux protéger et accompagner les victimes, d’autant plus lorsqu’elles sont mineures.

Je remercie vivement le commandant Silvère Giop et ses équipes pour la qualité de nos échanges et leur engagement au quotidien au service de nos concitoyens, en lien avec les élus locaux.