Suite aux récents actes d’agression sur deux surveillants de la Maison d’arrêt de Grenoble-Varces, je me suis rendue sur place le 19 janvier dernier afin de rencontrer la direction de la structure et échanger avec les représentants syndicaux au sujet des graves difficultés rencontrées dans l’exercice de leurs fonctions.
J’ai vu des surveillants responsables et investis faire face aux dysfonctionnements causés par la combinaison entre sureffectif de détenus et sous-effectif chronique des agents. Si la détention est impérative et nécessaire dans certains cas et pour certaines peines, les mesures privatives de liberté alternatives doivent être développées pour que les conditions de travail des agents mais aussi les conditions de vie des détenus s’améliorent. En ce sens, l’instauration d’un numerus clausus permettrait de limiter le nombre de détenus aux capacités d’accueil, comme cela est prévu dans d’autres pays.
Je serai particulièrement vigilante aux mesures législatives proposées dans le cadre des cinq chantiers de la Justice lancés par le Gouvernement, notamment en ce qui concerne le sens et l’efficacité de la peine.
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