Interpellée au sujet du manque de moyens alloués à la recherche française en Antarctique par une doctorante de l’UGA, j’ai alerté la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur cette question.
Ces dernières années, les chercheurs français auraient constaté un net recul des moyens alloués à la recherche polaire Antarctique. Ce manque de moyens logistiques affecterait de manière très alarmante la recherche polaire française, l’une des premières au monde. De l’avis du Comité national français des Recherches Arctique et Antarctique, la France allouerait aujourd’hui beaucoup moins de moyens comparativement à d’autres nations comme la Corée du sud, l’Australie, l’Allemagne ou encore le Royaume Uni. Ces dernières investiraient annuellement trois fois plus que la France pour remplir les mêmes missions logistiques et opérationnelles dans les milieux polaires. Au vu des nombreux investissements à réaliser afin de moderniser et pérenniser les sites gérés par la France en Antarctique, les chercheurs demandent à ce que des moyens soient rapidement mobilisés pour écarter le risque d’un déclassement de la recherche française.
J’ai donc interrogé la ministre sur ce que le Gouvernement compte mettre en œuvre pour renforcer les capacités de la recherche française en Antarctique.