Quelles actions pour la santé au sein de la 9ème circonscription ?

santé, vie locale, urgences, accés aux soinsLe vendredi 10 mai 2019

Dès le début de mon mandat, j’ai été saisie par plusieurs personnes sur la question de l’accès aux soins, que ce soit dans le Voironnais (avec la création du nouvel hôpital) ou dans le sud Grésivaudan (avec la demande de scanner de l’hôpital de Saint-Marcellin).

Les réunions organisées dans le cadre du grand débat ont aussi été l’occasion pour les participants de mettre en avant l’importance de cette question.

Un projet de loi Ma Santé 2022 est actuellement en cours d’examen par le Parlement, c’est pourquoi il m’a semblé essentiel de rencontrer les acteurs locaux de la santé afin d’échanger avec eux sur les évolutions nécessaires pour une meilleure prise en charge des patients.

 

En novembre 2017, je rencontrais la directrice du Centre hospitalier de Saint-Marcellin, pour discuter de la mission de service public de soins et d’hébergement de proximité assurée par la structure.

Nous avons notamment évoqué la problématique de la pénurie de personnel dans les hôpitaux et de la répartition de l’offre de soin dans le sud Grésivaudan.

 

En juin 2018, je me suis rendue sur le site de l’établissement médico-social « Le Perron » à Saint-Sauveur.

La dépendance des personnes âgées et des personnes âgées handicapées est un sujet majeur, qui me tient particulièrement à cœur. Il nous faudra impérativement trouver des solutions de financement pour augmenter les places d’accueil et donner des conditions de vie dignes à nos aînés.


En décembre 2018, après des rendez-vous en permanence avec la direction du centre de pneumologie Henri Bazire, je me suis rendue sur place pour visiter leurs locaux situés dans un cadre extraordinaire à Saint Julien de Ratz.

Dans cet établissement, qui prend en charge les patients souffrant d’affection respiratoire, le personnel médical accorde une importance particulière à l'humain, en plaçant le patient au cœur du parcours de soins proposé.

Cette rencontre nous a permis d'aborder les projets de développement de l'établissement et notamment la prise en charge des personnes atteintes de mucoviscidose.

La prévention doit être renforcée en matière respiratoire, pour détecter plus rapidement les pathologies et permettre une prise en charge la plus efficace possible. Le Plan "Santé 2022" comporte d'ailleurs un certain nombre de mesures allant en ce sens.


En janvier 2019, j’ai reçu à ma permanence des médecins du centre hospitalier de Voiron.
 
Ils m’ont fait part de leurs nombreuses questions au sujet de la future fusion de l’hôpital avec le Centre hospitalier universitaire de Grenoble (CHU).

Ils avaient notamment mis en avant la nécessité de garder un pôle chirurgie de proximité au sein du nouveau CH, pour les opérations en ambulatoire
 
En ce début de mois, nous nous sommes à nouveau entretenus et ce fut l’occasion pour moi de leur faire un retour suite à mes rendez-vous avec différents décideurs du projet.


Début mars, j’ai rencontré le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS Auvergne-Rhône-Alpes) pour échanger avec lui sur la médecine de proximité.

D’une part, je souhaitais aborder avec lui la question de l’acquisition d’un scanner au centre hospitalier de Saint-Marcellin. L’installation de cet équipement était nécessaire et pertinente au regard du maintien de l’offre de soins existante ainsi que du maillage de professionnels de santé utile aux besoins de proximité des habitants. La réponse positive de l’ARS est une bonne nouvelle pour notre territoire !
 
D’autre part, je souhaitais porter à sa connaissance des dysfonctionnements dont on m’avait fait part à plusieurs reprises au sujet de l’accès aux soins dans les territoires ruraux (défaillance du système de garde et du SAMU dans le pays saint-marcellinois), mais également les questionnements du personnel soignant de l’hôpital de Voiron sur la prochaine fusion et plus globalement les difficultés de recrutement de médecins.
 
Quelles mesures pour garantir la permanence des soins ?

  • Les services de l’ARS travaillent en lien avec le SAMU-Centre 15 sur les besoins de renforts en médecins régulateurs et d’agents de régulation médicale, au regard des charges de travail admises.
  • 180 000 euros ont été déployés en renfort au SAMU 38 à la fin de l’année 2018.
  • Dans le cadre de sa compétence relative à la permanence et à la continuité des soins, l’ARS a la possibilité de réquisitionner des médecins dans certaines conditions.
  • L’acquisition du scanner par le CH de Saint-Marcellin devrait permettre un meilleur accès aux soins dans cette zone géographique.

 

A la mi-mars, la direction et les équipes soignantes du Centre hospitalier de Tullins m’ont accueillie sur le site Perret pour me présenter les pôles dits soins de suite et de réadaptation (SSR) et gériatrique.

Ce fut également l’occasion d’échanger avec les patients et leurs familles, qui m’ont assurée de l’ambiance de travail et de vie bienveillante et agréable.


Fin mars, je recevais à ma permanence la directrice du CHU et la Directrice du CH de Voiron.
 
La directrice du CHU m’a indiqué sa volonté de travailler sur la création de synergies entre les différents acteurs locaux de la santé et de renforcer le maillage territorial.

Elle m’a apporté des précisions sur la future fusion entre le CHU et le CH de Voiron, en expliquant que l’idée est de maintenir les activités existantes et de les renforcer dans un avenir proche.
 
Nous avons par ailleurs évoqué le projet de loi de réforme récemment adopté en première lecture à l’Assemblée, dont les professionnels attendent une réelle transformation du système de santé et un travail en profondeur sur le parcours des soins.

 
Début avril, j’ai rencontré la directrice et le président du conseil d’administration de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de l’Isère.

Nos échanges ont porté sur les missions de la Caisse en lien avec les enjeux actuels de prévention, de renforcement du maillage territorial pour lutter contre les déserts médicaux et de continuité de soins.
 
Nous avons de même abordé le projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé, actuellement en examen au Sénat.

 

Début mai, j'ai reçu à ma peramence le président de l’Ordre des médecins de l’Isère pour échanger avec lui sur différents aspects de la réforme de la santé et de sa déclinaison en Isère.

 
Je remercie ces acteurs de la santé sur le territoire pour la qualité de nos échanges et leur engagement au quotidien pour garantir un meilleur accès et une qualité des soins à tous les patients.