Monique Limon, Députée de la 7ème circonscription de l’Isère, a organisé ce 7 décembre à la Côte-Saint-André, la première réunion dans le cadre du Comité départemental de suivi et d’évaluation de la loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable », dite EGAlim, définitivement adoptée le 31 octobre dernier.
L’objet de ce comité est de fournir un suivi et une évaluation de la loi sur une période donnée et sur un territoire donné, l’Isère.
Cette démarche participative, associant les acteurs locaux, permettrait de faire ressortir de faire ressortir les thématiques qui seront par la suite examinées en détail pour déterminer le degré d’efficacité de la loi et les éventuelles améliorations à envisager.
Cette première réunion, dans la continuité des État généraux de l’alimentation, a réuni les représentants des agriculteurs, des consommateurs et de la restauration collective, mais aussi la Chambre de l’agriculture, l’unité régionale de l’INRA ou encore la MSA.
- L’un des principes fondamentaux de la loi est d’inverser la construction du prix pour revaloriser le travail de l’agriculteur. Dans le même temps, il faut valoriser l’image globale du métier, pour faire tomber les clichés datant d’une autre époque et attirer les jeunes vers cette filière porteuse.
- Les agriculteurs présents et leurs représentants syndicaux ont notamment fait part de leur forte attente envers les ordonnances appelées par la loi EGAlim et dont l’adoption est prévue pour le début du mois de février.
- Il a été rappelé que la loi n’est qu’un contenant, et qu’il appartient aux initiatives locales d’affiner et d’aller plus loin.
- Parmi les sujets majeurs, figure également la lutte anti-gaspillage. D’ailleurs, la restauration collective iséroise a placé l’année 2019 sous ce signe. Dans ce domaine, les acteurs locaux ont été précurseurs, dans la mesure où, si la loi prévoit 50% de produits locaux dont 20% bio dans les cantines, en Isère nous atteignons un taux de 33% de produits issus de l’agriculture biologique.
- L’attention doit aussi être portée sur le domaine de la recherche et de l’innovation, pour permettre de mettre au point des substituts aux produits phytosanitaires nuisibles.
- L’agriculture raisonnée doit être également encouragée.
Il est indispensable de valoriser le bien-manger et de soutenir les initiatives locales pionnières !
D’autres réunions de travail de ce type seront organisées régulièrement pour accompagner la mise en œuvre de la loi EGAlim.
