La mobilité est un sujet majeur pour nous tous et elle constitue un des leviers à actionner dans la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, nous devons revoir nos modes de vie, nos comportements de consommation, nos modes de déplacement, pour satisfaire aux objectifs ambitieux qui nous permettront de répondre aux défis actuels et à venir.
La loi d’orientation des mobilités, adoptée en septembre dernier, entendait créer les conditions nécessaires à la sortie de la dépendance automobile et permettre un meilleur accès à la mobilité physique pour tous et sur tous les territoires.
L’un des enjeux majeurs est celui de l’intermodalité, qui repose sur l’offre de transport proposée aux usagers. Celle-ci doit tirer parti des forces de chaque mode de transport et permettre une articulation efficace entre eux, ce qui implique une mise en complémentarité sur les plans technique, organisationnel et informationnel, des réseaux différenciés, à plusieurs échelles et par une pluralité d’acteurs.
Cela suppose des lieux d’interconnexion, tels que les pôles d’échanges. Celui de Voreppe met l’accent sur l’intégration urbaine de la gare et les services aux voyageurs et aux habitants, avec notamment l’insertion de commerces et de points informations qui favorisent l’attractivité du lieu. C’est un bel exemple d’intermodalité et d’incitation au changement de nos comportements à l’égard du transport, notamment pour les trajets domicile-lieu de travail.
Je tiens donc à féliciter l’ensemble des porteurs du projet et souhaite qu’il rencontre un beau succès auprès de habitants et des voyageurs !