Depuis environ une vingtaine d’années, le Loup a fait son retour sur le territoire français.
Espèce sauvage protégée, le Loup peut être l’auteur d’attaques sur les troupeaux de brebis au sein des alpages mettant en difficulté les éleveurs d’ovins.
Engagée sur cette problématique, j’ai écouté les inquiétudes de nombreux éleveurs de l’Isère et me suis attachée à étudier particulièrement cette question. Dans ce cadre, je me suis engagée à saisir les autorités compétentes dans la gestion des contingents de loups et à relever les propositions émanant du terrain pour une meilleure conciliation des activités pastorales avec la présence de ce prédateur naturel.
J’ai eu l’occasion d’aborder cette question avec Monsieur le Préfet de l’Isère mais aussi d’interpeller le Ministre de la Transition écologique et Solidaire à plusieurs reprises pour l’alerter de la situation vécue par les éleveurs de l’Isère et l’informer des solutions qui pourraient guider les travaux du gouvernement dans l’élaboration du futur Plan Loup 2018-2022.
À ce titre, j’ai notamment fait part au Ministère de la Transition écologique et Solidaire et au Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation des travaux de recherche effectués par des associations du département sur différents modes de protection des troupeaux comme l’utilisation de certaines races de vaches comme l’Hérens, capable de se défendre contre le Loup ou de certaines races de chiens de protection comme le Berger des Abruzzes, particulièrement efficace dans son rôle de protecteur et inoffensif pour les touristes de montagne.
La conciliation de la présence de cette espèce avec les activités de nos éleveurs est fondamentale. En conséquence, je resterai particulièrement attentive à ce qui pourra être mis en œuvre par le Gouvernement sur cette question.