La réforme de la gouvernance du sport

société, sportLe lundi 12 novembre 2018

La réforme de la gouvernance du sport s’inscrit dans une nécessaire rénovation de ses fondations, lesquelles datent des années soixante et ne sont plus en adéquation avec les exigences actuelles en termes d’efficacité et de visibilité.

Le sport aujourd’hui est une compétence très décentralisée et les acteurs principaux, les collectivités et les fédérations, n’ont que trop peu d’espace dans les décisions de politiques publiques. C’est pourquoi la volonté du gouvernement consiste à faire évoluer le rôle et les missions des différents acteurs, dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, mais également, plus largement, pour faire du sport un bien commun, un bien d’utilité sociale partagé par tous.

C’est dans cet esprit qu’interviennent les différentes propositions présentées le 16 octobre dernier dans le cadre du rapport « Nouvelle gouvernance du sport », issu de la concertation menée entre janvier et juin 2018.

L’un des objectifs est de donner plus de responsabilités, de moyens et d’autonomie aux fédérations sportives. L’État, de son côté, doit concentrer ses moyens sur les territoires et les publics prioritaires.

Quant aux conseillers techniques sportifs (CTS), dont la compétence est unanimement reconnue, il n’est pas question de les supprimer. Simplement, leur mode de gestion doit évoluer, leur rôle au sein des fédérations ainsi que leur statut doivent faire l’objet d’un travail approfondi.

Madame Roxana MARACINEANU, Ministre des Sports, échangera avec l’ensemble des acteurs concernés afin d’établir la version définitive du projet de loi pour le développement du sport.