Extension du passe sanitaire et campagne de vaccination

santéLe lundi 20 septembre 2021

J’ai été interpellée à plusieurs reprises concernant la loi du 5 août relative à la gestion de la crise sanitaire. Les inquiétudes qui m’ont été remontées portent en particulier sur l’extension du passe sanitaire dans notre pays et la généralisation de la vaccination. Il me semble donc utile d’apporter un certain nombre d’informations sur ces sujets, sur lesquels je communique par ailleurs régulièrement, notamment sur les réseaux sociaux.

Depuis un an et demi, nous avons dû, collectivement, consentir à de nombreux sacrifices et avons fait preuve d’une grande mobilisation. Cependant, à la fin de l’été et malgré nos efforts, l’épidémie a repris avec un variant plus contagieux.
 
Face à cette situation inédite, le vaccin est le seul espoir de se débarrasser du virus et de retrouver une vie normale. A l’heure actuelle, plus de 50 millions de Français y ont eu recours, pour se protéger et protéger les autres. J’entends les craintes liées à la vaccination, elles sont toutefois, à mon sens, sans commune mesure avec celles que peut nous inspirer la mutation rapide du virus.
 
Je suis convaincue que de nouvelles mesures de restrictions, après celles que nous avons déjà connues, pourraient avoir des conséquences désastreuses à l’heure où notre pays reprend son activité. Il est donc, plus que jamais, nécessaire de maintenir nos efforts et d’envisager notre avenir collectivement, en pensant à celles et ceux qui sont le plus exposés aux conséquences de cette crise. Si la vaccination nous permet de nous protéger en tant qu’individu, cet acte permet aussi de protéger l’ensemble des membres de notre communauté nationale, à commencer par nos proches.
 
Le passe sanitaire constitue avant tout un outil pour minimiser les risques de contamination par le virus tout en permettant de rouvrir et de reprendre des activités rassemblant un nombre élevé de personnes qui, dans le contexte sanitaire actuel, fermeraient leurs portes. Il est également utile pour faciliter les passages aux frontières, la plupart des pays demandant actuellement de fournir à l’entrée de leur territoire des documents faisant état d’un test négatif récent, d’une preuve de rétablissement ou d’un certificat de vaccination.

C’est l’enjeu de santé publique qui me guide dans mes choix de parlementaire, aussi bien lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre la vaccination que lors de l’extension du passe sanitaire. J’ai bien conscience des craintes par rapport à la vaccination et au passe, et je les comprends. Cependant, mes craintes sont encore plus fortes face à ce virus, à ses variants et aux conséquences que pourraient avoir un nouveau confinement général.

Ces mesures sont temporaires, avec des dates limites fixées dans les lois ; elles deviendront caduques lorsque la situation sanitaire sera revenue à la normale.

Sur la question spécifique de la part des personnes non-vaccinés admises à l’hôpital, qui m’a également été posée, l’étude de la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES), publiée le 6 août dernier, indique notamment que « [e]ntre le 19 et le 25 juillet, 87 % des entrées en soins critiques proviennent de personnes non vaccinées ».
 
Je reste pleinement mobilisée pour que nous nous donnions les moyens de surmonter cette crise dont nous attendons tous la fin avec impatience.

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