Alors que notre Nation était à genoux face à la puissante armée nazie et que la collaboration débutait, un petit groupe de françaises et de français persuadés que le combat n’était pas terminé, se sont dressés avec courage face à l’ennemi. Par ce discours historique, De Gaulle leur donne une voix.
La guerre n’est pas finie et celle-ci continue partout en Europe. En Angleterre, au Maghreb, en Afrique subsaharienne, les forces françaises libres continuent leur lutte.
Ce discours est également le point de départ de la carrière publique de Charles De Gaulle.
Homme d’État, résistant et chef de file de la France libre, fondateur de la Vème République, défenseur de l’indépendance de la France sur la scène internationale, … Charles De Gaulle figure indubitablement au rang de ces personnages d‘un siècle, salués unanimement pour leur engagement et leur dévouement pour leur pays.
Loin de l’image qu’il aura laissée à certains sur ses dernières années au pouvoir, Charles De Gaulle fût avant tout un réformateur aux idées modernes. Moderne d’abord dans sa conception des institutions, devant être fortes, équilibrées et indépendantes les unes des autres. A un parlement fort, De Gaulle opposa une présidence forte, à la légitimité démocratique équivalente. La longévité de nos institutions témoigne d’ailleurs de la capacité de la Vème République à s'adapter à un monde en constante évolution.
Lors de cette cérémonie, j’ai rappelé combien la commune de Rives est liée à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
J’ai une pensée particulière pour les cinq personnes lâchement fusillées par les nazis les 12 et 13 juillet 1944, dont un enfant de 13 ans.
Une pensée aussi pour les femmes et les hommes qui se sont opposés à la collaboration. Seraphin Buisset, ancien maire de Rives et député de la IIIème République refusa les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940, ce qui lui valut d'être révoqué de tous ses mandats par le Régime de Vichy.
Nous ne les oublierons jamais.