Covid-19 : soutenir notre agriculture dans la crise

agricultureLe mercredi 22 avril 2020

Depuis le début de la crise et du confinement, le Gouvernement a rappelé à plusieurs reprises son attachement à soutenir les entreprises et les personnes qui les font vivre pour qu’aucune d’elles ne se retrouve sans solutions.

 

Un plan de soutien massif à destination, notamment, des petites et moyennes entreprises a été mis en place rapidement, par le biais des dispositifs de prêt garanti par l’État ou bien encore du fonds de solidarité État-Région. Des annulations de charges seront également accordées aux entreprises les plus en difficultés. Le financement de ces mesures sera assuré par un second projet de loi de finances rectificative pour 2020 actuellement en cours d’examen.

 

Les agriculteurs bénéficient, au même titre que les autres entreprises, de ces mesures et le réseau des chambres d’agriculture, notamment en Isère, est mobilisé pour répondre à leurs questions et les accompagner dans leurs démarches.

 

Je suis, pour ma part, pleinement engagée pour que les entreprises de notre territoire puissent, dans les meilleures conditions, traverser cette crise. Chaque semaine, je relaie les dizaines de questions et propositions que les entrepreneurs m’adressent, auprès du Gouvernement et des autorités déconcentrées, pour que chaque situation particulière trouve une réponse et une issue favorable.

 

Le préfet de l’Isère a, en collaboration avec les maires, autorisé la tenue régulière de plus de 150 marchés de producteurs dans notre département. Ces décisions de maintien des marchés sont essentielles pour permettre l’écoulement des productions agricoles locales.

Par ailleurs interpellée par des producteurs ovins de notre territoire, j’ai également alerté le ministre de l’agriculture et des représentants de la grande distribution pour que celle-ci soutienne, par ses achats, nos productions locales. Certaines enseignes de grande distribution s’y sont d’ores et déjà engagées.

J’ai également fait part au ministre des grandes difficultés des producteurs laitiers et fromagers de la filière IGP saint-marcellin, durement touchés par cette crise. Un soutien massif et ciblé doit pouvoir intervenir pour sauver et consolider ces filières d’exception.

Aussi, j’ai interpellé le ministre sur la question de l’accès aux centres équestres et sur les difficultés que rencontrent ces établissements qui voient leur charge de travail alourdie quand, dans le même temps, leurs recettes baissent.

En effet, les propriétaires d’équidés ne peuvent plus accéder à leurs chevaux en vue notamment de leur prodiguer les soins nécessaires, charges qu’ils partagent avec les centres équestres. De plus, certains propriétaires, qui n’auraient pas les moyens de régler des prestations supplémentaires, seraient parfois même obligés d’abaisser les prestations habituelles compte tenu de leur situation économique personnelle.

Pourtant, il semblerait qu’un accès des propriétaires pourrait être organisé en respectant des règles strictes (limitation du nombre de propriétaires sur place, durée de présence limitée, établissement de plannings, port de masques, etc.). J’ai donc interrogé le ministre sur la possibilité de la mise en place d’un accès dérogatoire pour les propriétaires.

Par ailleurs, le Gouvernement a d'ores et déjà annoncé que l’accompagnement financier pour l’alimentation et les soins prodigués aux animaux, décidé le 17 avril pour les zoos, cirques et refuges, s’appliquera désormais aussi également « aux centres équestres recevant du public et aux poneys clubs qui connaissent des difficultés financières en raison du confinement et de la suspension des activités de sport et de loisirs ».

Tout au long de cette crise, je resterai en lien constant avec l’ensemble des membres du Gouvernement, dont le ministre de l’Agriculture, pour leur faire part des situations locales qui sont portées à ma connaissance par les habitants de notre circonscription.