Comme chaque année, le mois de juillet est une occasion pour moi de rendre hommage aux femmes et aux hommes qui se sont levés, en Isère et ailleurs, pour la liberté, ignorant délibérément tous les dangers qu’ils pouvaient courir au nom de leur combat.
Quand au matin du 8 mai 1945 la radio et la presse nationales annonçaient la capitulation sans condition du IIIème Reich, des scènes de joie éclataient dans toute la France, définitivement et entièrement libérée. Elle faisait alors la promesse de n’oublier ni ses morts, ni ses combattants, ni ses résistants. Les massacres de Grenoble, de Voreppe ou de Charnècles sont autant d’occasions de rappeler que le sacrifice de millions de vies aura été nécessaire pour arrêter le sinistre dessein de l’armée nazie et de ses alliés.
Souvenons-nous ainsi ensemble de ces iséroises et de ces isérois qui ont sacrifié leur vie pour en sauver d'autres. Ces femmes, ces hommes, jeunes et moins jeunes, qui ont combattu ensemble malgré leurs différences, dans un même but : la liberté.
Ayons à l’esprit que rien n'est acquis. Les commémorations de juillet sont autant d'occasions d’honorer notre devoir : celui de transmettre ce vécu commun à nos enfants, comme nos parents nous l’ont eux-mêmes transmis, pour que plus jamais ne puissent prospérer la haine, en France comme ailleurs. Les héros auxquels nous rendons hommage ont donné leur vie pour la France, pour la paix. Ils ont contribué à faire de notre pays une terre d’espoirs, libre, plurielle, tolérante et leur sacrifice doit continuer de nous guider dans la résistance à la haine ordinaire, à la banalisation de la violence.
Bien que l’Europe soit imparfaite, elle a tracé un chemin de paix depuis 70 ans. Cette Europe pacifiée, unie et prospère qui nous semble être une évidence aujourd’hui a réussi à mettre fin aux guerres qui ont régulièrement ensanglanté le continent, avec pour paroxysme la Seconde guerre mondiale.
Amaury SAMUEL (stagiaire au sein de l’équipe parlementaire)